L'ONG Amnesty International emploie le terme « génocide » dans son dernier rapport qui documente certaines des actions de l’armée israélienne à Gaza, interdites par la convention de 1948 pour la prévention du crime de génocide. Mais juridiquement, dans quelles circonstances parle-t-on de génocide ? Dans cette notion, quelle est la place de l’intention ? Entretien avec François Dubuisson, professeur de droit international à l'université libre de Bruxelles et membre de l'association des Juristes pour le respect du droit international (Jurdi).