À propos de Grigny, on entend beaucoup de choses. Cette grande ville de l'Essonne a été classée la plus pauvre de France métropolitaine en 2020, et ce ne sont ni la crise sanitaire, ni la crise économique qui ont su arranger ça. Et souvent, on lit, dans les médias qui vont vite, que Grigny est dangereuse, brutale, enclavée, surendettée.
Mais ce qu’on nous dit trop rarement, c’est que Grigny est un grand terrain de solidarité : une ville dont le Maire – Philippe Rio – a été élu meilleur maire du monde en 2021, où les associations et les acteur·ices public·ques tentent et réussissent des choses, un creuset historique du hip-hop, une cité jeune où l’art fleurit partout et dont un quart du territoire est occupé par des espaces verts.
Alors certes Grigny est défavorisée, mais derrière les statistiques qui font peur, il y a des réalités qui se débattent pour exister et des Grignoises et des Grignois qui œuvrent pour leur faire une place dans l’imaginaire collectif.
Et ce n’est pas pour rien que le Paris Dance Project a eu envie de commencer sa grande journée ici, entre la Gare capitale et le centre commercial oublié, avec un double programme : une première déambulation, confiée au collectif l’Odyssée dansante qui remue Grigny depuis des années suivie d’une chorégraphie orchestrée par Mohamed Lamqayssi, performeur inspiré par le brutalisme architectural et la vie qui y surgit.
CRÉDITS :
Journaliste et à la direction éditoriale : Sophie Marchand
Journaliste : Isadora Dartial
Journaliste : Bintou Simporé
Réalisateur / ingénieur du son : Benoit Thuault
Directrice artistique : Sylvie Arditi
Chargée de production : Raphaëlle Gibert
Chargée de production : Julie Kleinfinger
Musique : Christophe Hammarstrand
Assistant son : Clément Sikula
Voix off : Mehdi Laid
Directrice publicité et partenariats culturels : Cécile Revenu
Cheffe de projet : Léna Le Roux Bourdieu
COLLECTIF DE CRÉATION ARTISTIQUE : Solenne du Haÿs Mascré, Benjamin Millepied, Françoise Vergès, Fabien Truong, Christian Longchamp.