L et J Histoire d’amour(Ep8) Dis-moi pourquoi ne sommes-nous plus ensemble?(E8): Destination résignation?♥️


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Aug 27 2022 19 mins  

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L et J Histoire d’amour(Ep8) Dis-moi pourquoi ne sommes-nous plus ensemble?: Destination résignation?♥️

La valse sidérale reprit vers une autre aventure. J’avais le blues. De beaux souvenirs défilaient dans ma tête et mon coeur. Avoir foulé Hong-Kong me la faisait sentir corps et âme. Mon compagnon l’ascenseur, sensible certainement à ce moment de nostalgie, émit de la musique. Quel gentil ascenseur! Il fit défiler des chansons de crooners hongkongais. C’était pire…Les seules personnes à qui je pouvais rattacher ces sonorités étaient elle et ses parents, que je n’avais pas vu évidemment depuis quelques temps… Adieu les anniversaires, le nouvel an chinois, les silences pendant lesquels je m’embêtais, mais finalement que j’aimais bien… Enfin…

La décélération de mon engin m’indiqua que nous étions prêts de notre prochain arrêt. En faisant un résumé rapide de mes récentes tribulations, je me demandai bien ce que j’allai encore découvrir. Mais le coeur n’y était pas vraiment. Je me sentais les jambes lourdes et l’esprit du condamné, qui sait qu’il faut se résigner pour se libérer. L’ascenseur se posa sur une immense surface plane qui flottait dans l’espace. Rien de surprenant, de farfelu, d’extraordinaire ou d’inquiétant, comme si avait été téléporté un morceau réel de la Terre en plein milieu de l’espace infini.

Lors de la phase de descente, j’avais eu le loisir d’observer le paysage typique d’une région avec ses forêts et ses champs, qui encerclaient des banlieues autour d’une cité centrale. Déposé dans une clairière, je pris la direction des habitations, et me guidait grâce au faîte d’un immeuble tout en rondeur, qui semblait être le plus haut, sans pouvoir le qualifier d’imposant. Il se détachait dans ce paysage très, très plat, presqu’ennuyeux. D’ailleurs, je me rendis compte que les couleurs étaient ternes, presqu’artificielles. Les feuilles étaient d’un vert uniforme. Les troncs d’arbre avaient tous la même teinte de marron. Le petit ru qui s’écoulait le long du sentier que j’arpentai avait une eau ni trop limpide, ni trop tourbée. Tout était bien rangé. Je ne serpentai pas, je marchai bien droit sur le chemin rectiligne. Les végétaux étaient bien verticaux, aucune racine ne dépassait de la terre avec de gros noeuds. Pas de bruissements d’insecte, ni de bruits tout court ne venaient rompre la monotonie de l’endroit…....








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