Sep 17 2019 37 mins 1.4k
Qui se cache derrière un pseudo ? Si je veux être moi-même sur les réseaux, il faut que j’ai un pseudo Métamorphose est le premier épisode de "Double vie", une série en cinq actes sur ce que l’on dit et ce que l’on cache de nous sur les réseaux sociaux. C’est l’histoire d’un pseudo que vous créez pour les réseaux sociaux. Au début, seulement quelques personnes vous suivent, puis des centaines, puis des milliers, puis des dizaines de milliers, et enfin… des centaines de milliers. À partir de 50 000 abonnés, vous devenez un concept, que l’on peut insulter en fonction de nos humeurs. Un tweet, et vous recevez une rafale de notifications, si bien que vous êtes obligé de les désactiver. Votre téléphone n’en supporte plus le poids. Vous êtes le héros du jeu vidéo, celui qui est sur la scène, et c’est comme une drogue dont vous voulez reprendre une dose, quotidiennement. Quel est l’impact de ces pseudos ? Ont-ils une influence sur les identités hors réseaux de ceux qui, dans l’ombre, les alimentent ? Avec la participation de : - William, professeur d'anglais, présent sur twitter sous le pseudo de @M’sieur le prof depuis 2011 et suivi par plus de 476k d'abonnés. Il y publie les chroniques d'un professeur que "les jeunes aiment sur Twitter mais pas en vrai".- Dieu, il porte le pseudo de @_Dieuoff sur Twitter et compte plus de 489k abonnés, il fêtera bientôt ses 700 tweets.- Klaire fait Grr, elle aussi présente sur Twitter : @Klaire. Elle est l'auteure des fictions/podcasts Plaisir d'offrir et Mon prince viendra, qui a remporté le Prix Italia de la meilleure fiction radio 2018.- Cécile Duflot, femme politique française et directrice générale de Oxfam France. Présente sur Twitter et sans pseudo : @CecileDuflot. Très suivie sur les réseaux sociaux, elle a été la cible d'attaques et se déclare victime de cyberharcèlement en 2019. Enregistrements : 2019 - Auteure : Élodie Font - Réalisation : Charlène Nouyoux - Mixage : Laurent Thomas - Production : Amandine Collinet / INA - Chargés de production : Aliénor Patoux et Thierry Ippolito / INA
