Dalida et moi (3/5) : Une mélancolie arabe


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Nov 07 2019 15 mins   357
Dalida, symbole de l'exil et l'immigration ? Être une femme arabe, ça n’est pas parti d’elle et de son corps Après avoir beaucoup pleuré sur les vidéos de Dalida sur YouTube, Léa rencontre l’écrivain marocain Abdellah Taia, fan de la chanteuse. L’auteur du livre « Une mélancolie arabe » voit en Dalida un symbole de l’exil et de l’immigration. C’est ainsi qu’il se reconnaît en elle : Dalida est une femme arabe qui, comme lui, a pris le large.Qui vit encore avec Dalida ? Comment ses chansons lui survivent aujourd’hui, dans les cœurs, les esprits, et les fins de soirées ? À travers une approche sensible teintée d’humour et de mélancolie, Léa Veinstein décide d’enquêter sur cette personnalité enchanteresse, entre ultra-féminité et androgynie. Sur sa mélancolie malgré les strass et paillettes. Sur son parcours de femme orientale exilée. Sur la malédiction qui semble planer sur ses relations amoureuses. A chaque thème correspond une rencontre avec un fan inattendu : un psychanalyste, un chanteur travesti, un écrivain marocain, un philosophe traduit dans le monde entier... Son podcast raconte son année avec Dalida. Une année à chanter dans sa voiture, à errer sur Youtube en pleurant, et à tenter de comprendre : et si Dalida, loin d’être ringarde, était une histoire du transgenre, de l’immigration, et même une cougar avant la lettre ? Enregistrement : 18-19 - Texte, voix et montage : Léa Veinstein - Musique originale et réalisation : Arnaud Forest - Illustrations : Julien Pacaud