RedU T1 Ch17 Ep13 ?


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Sep 08 2015 7 mins   1
RENTRÉE LITTÉRAIRE sur Red Universe ! Mise à jour de nos livres numériques avec les chapitres V et VI et la mini-série de l’été: « Dualité » ! Venez enrichir votre expérience de cette grande saga avec les textes réécrits pour l’occasion, des illustrations et des commentaires de l’auteur. Disponibles sur toutes plateformes ou en achat direct. ——– Télécharger l’épisode Mp3⎮⎮S’abonner « …de la navette du Transporteur n°3, veuillez lever vos mains et vous rendre sans résistance. Je répète : je suis le Capitaine Carillo, officier commandant ce… » Ils venaient à peine de sortir du boyau les ayant conduit à la si étrange rencontre au-delà des dimensions, qu’ils en avaient oublié que les gens du Transporteur pouvaient avoir quelques griefs à leur encontre. Phil tenait la main d’Adénor, et malgré les épais gants de la combinaison, il lui semblait presque sentir sa chaleur. Toujours plus proches l’un de l’autre. Leur couple n’en finissait pas de souder ses liens, étranger à la durée, aux évènements… aux révélations. Il avait failli devenir l’un des rouages de cet univers, puis en fait non. Elle était pourtant resté instinctivement à ses cotés, sans aucune hésitation, un peu comme lui était parti à sa rencontre, alors que tout lui commandait de rester et d’attendre, lors de la chasse de Benkana au travers de la cité intérieure du transporteur n°7. Et que dire de l’attentat dont ils avaient été victimes… quand Fabio était venu à leur rescousse, d’une manière bien à propos, rétrospectivement. « Certaines choses demandent… on dira : un juste timing » Disais-tu ? Oui, nous devrons éclaircir certaines choses en temps et en heure. « J’ai dis : mains en l’air ! » Grogna Carillo sur la fréquence radio. L’appareil se tenait toujours face à eux, pointant son nez comme s’il voulait les intimider. Après tout ce qu’ils venaient d’apprendre, et même cet effrayent moment où les « Titans » s’étaient mis en colère… franchement, Carillo, qu’espérais-tu ? Tu n’étais pas venu jusqu’ici pour nous abattre, surement pas avec un blanc-seing d’Arlington, même tacite, sur notre venue. Non, tu montrais juste combien l’équipage de ton Transporteur était en colère d’avoir été tenu à l’écart et mis devant le fait accompli. Bon aller, à défaut de lever les mains jusqu’à ce que tu nous laisses monter à bord, un petit mot s’imposait. « Capitaine Carillo, ici le Lieutenant Phil Goud. Nous ne sommes pas armés et nous nous rendons. Permettez que nos mains restent baissées : nous ne représentons aucun danger, et vous savez aussi bien que moi la gène du port de ces combinaisons. Affaire conclue ? » … Aucune réponse, mais l’appareil commença doucement à se rapprocher de la coque du Positron, présentant son flan et son sas principal. « Carillo, au rapport. Comment ça se passe ? » La voix surprit le capitaine qui dirigeait la manœuvre au plus juste pour approcher les deux vaisseaux. Proche mais sans toucher, avec une marge de sécurité, c’est un exercice périlleux quand on sait combien, dans l’espace, aucun frottement ne vient ralentir ou arrêter le moindre mouvement. « Ils ont l’air de se laisser faire sans résistance, Colonel. Nous allons bientôt les accueillir à bord, le peloton est prêt à les mettre en état d’arrestation dès que… Vous ferez cela plus tard. Prenez-les et revenez aussi vite que possible : nos senseurs commencent à afficher des valeurs qui font penser à celles qu’on a connu lors de l’ouverture du vortex. Bien reçu. On a combien de temps ? Au mieux… douze minutes, ce sera très juste. Dépêchez-vous, on vous prépare le sas d’entrée ici. Transporteur, terminé. » Carillo ne perdit pas une seconde et envoya le message à tout le monde, profitant de la fréquence d’urgence. Les commandos à l’arrière avaient désormais ordre de faciliter [...]