RedU T1 Ch20 Ep11 ?


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Sep 20 2016 9 mins   2
Chapitre 9 « Pin’up » disponible en livres numériques ! L’Exode aborde la station Piñata el grande, lieu de tous les vices, plus connue comme « le point de plus éloigné de la civilisation dans l’univers connu. » Rendez-vous sur http://reduniverse.fr/livres-numeriques Les gardes du corps couraient dans les couloirs, se postant aux carrefours et dans les zones sensibles du bâtiment. L’information à peine diffusée, c’était le branlebas de combat. En ajoutant, aux soldats, les membres de la sécurité et les gardes rapprochés de chaque ministre et celle du président du conseil, les Mutualistes allaient se heurter à près d'une centaine d’hommes en arme, sans compter les renforts, forces mentales en tête. La fourgonnette avait été retrouvée à deux rues du palais, vide bien sûr. Bizarrement, aucune caméra de cette zone n’était activée et on ne pouvait pas savoir ce qu’ils étaient devenus, alors on passait au peigne fin tous les égouts, les cages d’ascenseurs, les ruelles et les appartements du quartier. Les soldats en permanence à l’entrée principale se tenaient prêts, une balle engagée dans leurs fusils-mitrailleurs. Un bruit de bottes s'approchant au pas de course les fit se raidir, doigt sur la gâchette. C’était un groupe, avec treillis noir et écusson des Forces mentales. Bien qu’un peu rassuré, il n’était pas question de faire confiance à qui que ce soit et le planton les fit s’arrêter à plusieurs mètres. Un officier, seul, s’approcha pour prouver l’identité de la petite troupe. Le central confirma les accès : on avait affaire aux forces d’intervention qui avaient donné l’alerte quelques minutes plus tôt. Comme elles ne se trouvaient pas loin, elles avaient couru le dernier kilomètre, d’ailleurs tous transpiraient. Le planton salua et reçut en retour la ferme poignée de main du chef, mais tous gardaient la mine sombre des moments graves. Contre les Mutualistes, on n’était jamais assez nombreux ni assez préparé. Ces Mentaux représentaient un atout de taille. * « … Puisque le contramiral ne nous fait pas l’honneur d’être présent, Monsieur le Président et Messieurs les Ministres, ce sera sans son accord que je me permets de mettre à votre disposition ce rapport élaboré par mes services… les copies sont distribuées ? Très bien. Il prouve l’implication du Bureau des affaires mentales dans l’importation et la distribution de la drogue ‹ nuage de miel › sur MaterOne ! Oui, vous avez bien entendu, cette armée secrète, cet état dans l’état s’avère être un cancer qui ronge les bases de notre société. Je ne nie ni l’importance ni l’histoire de cette organisation, dont les racines remontent aux origines de l’ancienne royauté, mais je crois, et je vous invite à croire avec moi, qu’il est temps d’en changer la tête et d’en réformer le cœur. » La porte de la salle du conseil s’ouvrit discrètement sur une poignée de gardes du corps dont un se dirigea vers le président. « Dans ce but, je dépose une demande officielle pour un vote à la majorité qualifiée des membres de ce conseil en vue de… Président ? » Le vieil homme se rembrunit, hocha la tête à son interlocuteur puis se leva : Messieurs-dames, je vous demande de garder votre calme. On vient de m’informer que nous sommes sous la menace d’un attentat mutualiste. On nous demande de quitter la salle par la sortie secondaire. Elle est sécurisée et nous conduira sur le toit où des orthoptères ainsi qu’une escorte nous attendent. Une alerte ? Mais Président, le vote que je propose est… … verra plus tard, monsieur Heir. Gardes, ouvrez la voie, nous vous suivons. Allons tous, du calme, merci. * Le planton vérifia que la sécurité de son arme était bien relevée. Doigt sur la gâchette, lui et ses camarades se tenaient en peu en retrait de l’entrée principale, protégés par des sacs de sable et des g [...]