RedU T1 Ch21 Ep01 ?


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Oct 25 2016 9 mins   1
Chapitre 9 « Pin’up » disponible en livres numériques ! L’Exode aborde la station Piñata el grande, lieu de tous les vices, plus connue comme « le point de plus éloigné de la civilisation dans l’univers connu. » Rendez-vous sur http://reduniverse.fr/livres-numeriques Palais de la Révolution, Soixante-quatorzième étage, Quatrième heure après le début de la prise d’otage. La vis de la grille d’aération se déforma soudain et disparu, sans avoir eu le temps de tomber sur le tapis du petit couloir. Ses quatre congénères subirent le même sort et une main invisible fit disparaitre la grille à l’intérieur du conduit. Deux sphères de quelques centimètres de diamètre sortirent de l’ouverture en flottant et chacune vint se placer à quelques mètres de là, contre deux caméras de surveillance. Elles prirent le contrôle des appareils, en capturèrent les images durant quelques minutes, puis les réémirent en boucle. Les preneurs d’otage branchés sur le circuit vidéo ne verraient rien de ce qui allait suivre. Une tête en combinaison noire, lunettes de vision nocturne sur les yeux, se laissa descendre lentement, arme automatique en main. Il regarda à droite puis à gauche. Ayant confirmation de son précédent balayage mental, et de l’absence de témoin, le commando tira deux balles sur la petite console enfoncée dans le mur; elle rendit l’âme dans un crépitement d’étincelles plus silencieusement que le souffle des deux tirs. À l’autre extrémité du couloir, près des verrières, une forme noire équipée de ventouses se matérialisa sur le panorama de MaterOne Centrum. Avec un diamant, elle découpa une ouverture circulaire, retira le morceau de verre et passa la main pour déverrouiller le mécanisme de la fenêtre qui se débloqua en douceur. Dans les trois minutes qui suivirent, quatorze commandos des forces mentales envahirent le couloir, sécurisant cette partie du niveau. L’un des soldats présentait une ligne blanche cousue sur l’épaulette. C’était vers lui que les regards se tournaient, mais aucun son n’était échangé : chez les Mentaux, la communication orale ou même gestuelle était inutile. Le lieutenant Ralato fit le point avec ses hommes, confirmant la première phase de l’opération : « Caméras hors service, sécurité des fenêtres et lasers au sol désengagés. Formez les deux groupes, rendez-vous aux deux extrémités de la salle. Bonne chance à tous ! » Les relevés radars et infrarouges donnaient une image précise de la situation. On avait regroupé les otages dans la grande salle de projection de ce niveau. C’est donc là que les commandos allaient frapper, de plusieurs endroits, mentalement et physiquement. Même des Mutualistes, peut-être immortels (dans le sens qu'ils profitaient d'une technologie du savant Quartmac permettant de répliquer leurs corps et leurs esprits à l’infini), ne pouvaient résister à ce genre d’attaque. Plus ce serait rapide, moins on risquerait de perdre des otages. Alors que les sept hommes progressaient le long des couloirs, déployant les sphères de blocage vidéo, neutralisant les appareils de la sécurité, Stuffy, l’ancien ami prisonnier dans l’esprit de Ralato, intervint : Je sais que je vais rabâcher des évidences. Mais, non seulement, s’ils sont réellement des professionnels immortels, ils ont surement placé des pièges sur le chemin qui mène aux otages, on doit, en plus, considérer qu’ils ont peut-être des Mentaux avec eux. Et si Heir est derrière tout cela, notre présence ne peut pas lui avoir échappé, répondit Ralato, un genou à terre, couvrant l’avancée de ses hommes. Stuffy ne dit rien, se concentrant sur son balayage mental. Il lança l’alerte en premier, les autres hommes réagirent de leur côté quelques secondes plus tard. « Deux Mutualistes en approche. Ils sont sur leur garde, mais ne se doutent de rien. » Ralato transmit ses ordres, prépa [...]