Aujourd’hui comme tous les mardi à 18, nous allons parler de “commemoration”. En quoi commémorer est-il important? Et comment ça structure nos sociétés? Et enfin qu’est-ce que commérorer. Il ne s’agit pas de faire une simple distinction sur la commémoration et le devoir de mémoire, mais bien de comprendre son mouvement, c’est à dire en intégrant l’idée de sacré et de profane, au sein de la mémoire de l’histoire. Au sens où il y a un mouvement nécessaire avec le devoir de se souvenir du passé pour en tirée une leçon avec la marche de l’histoire, à la différence du mouvement inverse, c’est à dire le profane pour le droit à l’oubli notamment. Puisqu’il s’agit d’une mise en fête, d’un jeu de la commémoration entre le profane et le sacré, au sein des mouvements de l’histoire et pour la marche de l’histoire, dans leurs confrontation. Pour ensuite l’intégrer l’idée d’un exemple de réhabilitation de commémoration, avec l’exemple de Camille Claudel et Rodin qui illustre parfaitement cela, pour avoir été victime et oublié et brisée après trente ans d’internement à son insu et forcé avec le fait qu’elle a perdu son droit à l’entendement. On s’appuyera sur deux textes: L’un naîf, celui de Alain, sur le consentement aveugle à la sacralité pensé comme l’unique valeur, et sans intégrer l’idée de profane ou en rejetant ce qui n’en fait pas partie Et un texte sur le sacré et le profane par Durkheim avec une approche sociologique. Parce que la commémoration à attrait à la sphère religieuse, constitutif du rapport à nos morts. Pour enfin comprendre la relation entre le devoir de mémoire, au sens où commémorer fait part intégrante du mouvement de l’histoire avec l’idée qu’il s’agit de se souvenir des expériences passés pour la marche de l’histoire. Tout en nuançant le propos en distinguant l’idée d’une vision chrétienne du sacré par la pensée de récompense après la mort, au détriment de la vie, par rapport à une vision bouddhiste qui intégre le vivant dans les objets et les choses avec le sacré, pour y tendre, et non le définir en l’imposant de fait comme étant inéluctable et indiscutable dans la vision chrétienne et cette idée de récompense après la mort. Il s’agira de montrer pour la commémoration que le mouvement de l’histoire fonctionne par la relation entre le profane et le sacré. Et qu’il serait naif de le penser uniquement par le sacré. Pour enfin ajouter quelques élements sur la mémoire et l’oubli au sein de la conscience des individus.