1ère partie
Dans cet épisode, Nathalie Tehio, membre du Bureau national de la LDH, retrace l’évolution de la doctrine du maintien de l’ordre en France ces dernières années.
Avant les manifestations contre la loi Travail en 2016, les agents chargés du maintien de l’ordre appliquaient une doctrine dite « à la française » qui consiste à maintenir à distance les manifestantes et manifestants et à montrer leur force pour ne pas s’en servir. Un véritable tournant s’est opéré en France, en raison notamment de la diminution des effectifs de CRS impliquant de faire intervenir d’autres unités non formées au maintien de l’ordre (BAC, CSI…) mais aussi parce que le gouvernement a eu pour objectif la communication sur le nombre d’interpellations : le maintien de l’ordre n’a plus vocation à protéger la liberté de manifester, mais à réprimer la contestation.
Nasses, encerclements, interpellations préventives : ces dissuasions répressives portent atteinte à la liberté de manifester, alors que le pouvoir tente en parallèle de porter atteinte à l’observation des pratiques policières.
Dans cet épisode, Nathalie Tehio, membre du Bureau national de la LDH, retrace l’évolution de la doctrine du maintien de l’ordre en France ces dernières années.
Avant les manifestations contre la loi Travail en 2016, les agents chargés du maintien de l’ordre appliquaient une doctrine dite « à la française » qui consiste à maintenir à distance les manifestantes et manifestants et à montrer leur force pour ne pas s’en servir. Un véritable tournant s’est opéré en France, en raison notamment de la diminution des effectifs de CRS impliquant de faire intervenir d’autres unités non formées au maintien de l’ordre (BAC, CSI…) mais aussi parce que le gouvernement a eu pour objectif la communication sur le nombre d’interpellations : le maintien de l’ordre n’a plus vocation à protéger la liberté de manifester, mais à réprimer la contestation.
Nasses, encerclements, interpellations préventives : ces dissuasions répressives portent atteinte à la liberté de manifester, alors que le pouvoir tente en parallèle de porter atteinte à l’observation des pratiques policières.