Changement de programme en Turquie... de programme scolaire pour tout dire. Dans les manuels d’histoire, le terme de «Türkistan», autrement dit le pays des Turcs, a remplacé celui d’Asie mineure. Un changement qui illustre l’influence croissante de l’extrême droite et du nationalisme dans le pays, mais aussi la rivalité géopolitique avec la Russie. Décryptage avec notre correspondante à Ankara, Anne Andlauer.
Grecs, Arméniens, Kurdes, cibles de l'État turc
Une nation qui tente d’effacer ses minorités, qu’elles soient grecques, arméniennes ou kurdes... C’est tout l'objet du travail de la sociologue Pinar Selek. Ce qui lui a d’ailleurs valu plusieurs condamnations à la prison. Elle vit aujourd’hui en exil dans le sud de la France, visée par une énième poursuite judiciaire de l’État turc. Dans son livre «Parce qu’ils sont Arméniens», aux éditions Liana Levi, Pinar Selek raconte la répression de cette communauté, le refus de nommer le génocide de 1915, et le négationnisme qui touche tous ceux qu'on appelle les minorités. Elle est interviewée par Frédérique Lebel.
Pinar Selek que nous avons rencontrée dans le cadre du festival Un week-end à l’Est qui se tient jusqu’au 30 novembre 2024 à Paris. À lire «Le chaudron militaire turc», aux éditions des femmes.
Roumanie, la tentation de l'extrême droite
C’est la surprise électorale de cette fin d’année. En Roumanie, pour le premier tour de la présidentielle la semaine dernière, c’est un candidat de l’ultradroite pro-russe Calin Goergescu qui est arrivé en tête. Tout n’est pas joué pour autant, les électeurs doivent encore choisir cette semaine leur Parlement... sans parler du second tour de la présidentielle.
La Roumanie, un pays qui a perdu 5 millions de citoyens partis travailler à l’Ouest. Résultat : le pays doit faire de plus en plus appel à l’immigration pour compenser. C’est le reportage à Timisoara à l’extrême ouest du pays, signé Benjamin Ribout.
La chronique musique de Vincent Théval
Une vraie musique du monde née en Suisse, le duo Roshâni.