Haïti pourrait perdre une génération à cause des violences de gangs


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Mar 25 2025 29 mins   9

Le pays risque de perdre une génération entière en raison de la persistance de la violence des gangs, alerte l’ONG Plan international. Nous en parlons avec Gotson Pierre, directeur de l’agence Alterpresse.

Selon Gotson Pierre, l’ONG met en garde contre les multiples formes de violences qui affectent les enfants : physiques, psychiques, mais aussi liées à l’insécurité alimentaire. Exposés à ces traumatismes, ces enfants risquent de grandir avec des séquelles profondes, compromettant leur avenir et celui du pays. Plan International insiste aussi sur l’ampleur des violences sexuelles, l’effondrement du système éducatif et les risques accrus d’exploitation et de traite d’enfants. La crise sécuritaire et humanitaire a déjà forcé plus d’un million de personnes à fuir leur domicile, privant de nombreux enfants d’accès à l’éducation et à une enfance normale. Sans intervention urgente, l’ONG craint des conséquences irréversibles pour la jeunesse haïtienne, selon Gotson Pierre qui estime que les habitants de Port-au-Prince « vivent dans la peur et le terreur » au quotidien.

Frappes américaines contre les Houthis : l’incroyable faille de sécurité

Certains médias, comme le New York Times, demandent la démission du secrétaire à la Défense, Pete Hegseth. « Je ne sais pas comment Pete Hegseth peut regarder les militaires dans les yeux. Il vient de perdre sa crédibilité en tant que chef militaire », écrit le journal. Selon les informations du journaliste Jeffrey Goldberg, directeur du magazine The Atlantic, qui a été ajouté par inadvertance à un groupe de messagerie restreint du gouvernement pour discuter des frappes militaires contre les Houthis, c’est Pete Hegseth lui-même qui précisait dans la messagerie les détails de l’opération. Pour le New York Times, Pete Hegseth donne l’exemple de quelqu’un qui est négligent. « Et quand on est négligent dans l'armée, des gens peuvent mourir », souligne le journal, avant de conclure : « S'il avait un peu d'honneur, il démissionnerait ».

Mais ce n’est pas un scénario crédible. Selon USA Today, l'administration Trump ne sera jamais à la hauteur des normes qu'elle impose aux autres. « Donc, ne vous attendez pas à ce qu'un responsable politique dans l’entourage de Donald Trump soit sanctionné dans cette affaire », écrit USA Today. « L’administration Trump, on l’a vu, préfère s'en prendre aux journalistes qui rapportent des faits : ce sont eux, les vrais méchants, aux yeux de Donald Trump et de ses proches ».

La popularité de Lula en baisse alors que Jair Bolsonaro est confronté à un avenir judiciaire incertain

À plus de la moitié de son troisième mandat, le président brésilien Lula fait face à une chute historique de popularité, avec seulement 24% d’opinions favorables. Notre correspondante Sarah Cozzolino se penche sur les raisons de ce « désamour ». Malgré une économie en croissance et un chômage bas, l’inflation pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des classes moyennes, qui se sentent abandonnées par un gouvernement plus focalisé sur l’austérité budgétaire que sur les politiques sociales. Pendant ce temps, l’extrême droite reste mobilisée autour de l’ancien président Jair Bolsonaro, malgré son inéligibilité pour 2026. Sa base électorale reste active et pourrait continuer à fragiliser Lula, alors que la Cour Suprême s’apprête à décider de l’ouverture d’un procès contre Jair Bolsonaro pour tentative présumée de coup d’État.

Journal de la 1ère

4 hommes comparaissent en Guadeloupe dans une affaire de traite d’êtres humains.