C'est tout d'abord Le Nouvel obs, qui exprime cette inquiétude. « À quelques jours de la date fatidique du 5 novembre », estime ainsi l’hebdomadaire, « la démocratie américaine apparaît dans un bien sale état. À l’heure où un citoyen sur deux semble vouloir remettre à la Maison Blanche, un milliardaire notoirement instable, considéré par la justice comme un criminel et qui, selon son ancien chef de cabinet John Kelly, professe une certaine admiration pour Hitler. » Mais ce n’est pas tout. « Avec des sondages donnant jusqu’au bout les deux candidats à égalité », poursuit Le Nouvel obs, « il faudra un coup de théâtre, si Trump est distancé à l’arrivée, pour que l’écart soit tel qu’il ne puisse sérieusement contester le verdict. Autrement dit, l’Amérique se prépare à une troisième mi-temps, bien plus incertaine et potentiellement violente que celle de 2020. Attachez les ceintures… » nous conseille l’hebdomadaire…
La presse du dimanche partage cette inquiétude…
L’élection américaine est « l’élection qui affole le monde », titre La Tribune dimanche. Pour le journal, « les États-Unis sont à un pas du précipice. Le résultat du scrutin pourrait menacer la démocratie américaine, comme le reste du monde ». « À Washington », ajoute La tribune dimanche, on votera « la peur au ventre ». « La capitale fédérale, traumatisée par l’attaque du Capitole, redoute autant des violences dans le pays, mardi, que le retour d’un Trump revanchard et débarrassé des contre-pouvoirs. »
De son côté, Aujourd’hui en France dimanche se demande ce que changera le résultat de l’élection américaine pour le reste du monde. « En Ukraine, l’aide militaire massive envoyée par Washington contribue à tenir en respect l’avancée des chars russes. Pour combien de temps ? » interroge le journal qui poursuit : « Au Proche-Orient, les Américains sont les seuls acteurs à pouvoir éviter l’embrasement général en contenant l’ardeur de leur allié israélien. Que feront-ils ? »
« Quasi mystique »
Une inquiétude que ne partage visiblement pas Le journal du dimanche. Le JDD réécrit même un peu l’histoire, en assurant que c’est Trump qui est victime de « mensonges et désinformations ». « La possible élection de Donald Trump rend fous les journalistes français pour qui le candidat républicain est le nouvel Hitler », affirme le JDD, qui s’indigne que le mot « fascisme », soit associé au candidat Trump et qui ne cache pas son admiration pour celui qui a « su déjouer deux attentats, faisant de lui un miraculé, lui conférant une dimension quasi mystique ».
« La bête est fatiguée »
En France, à présent, Le point s’intéresse à ce qu’il appelle « l’étrange fin de règne ». « Étrange fin de règne » que celui d’Emmanuel Macron… « Le chef de l’État étrenne, non sans mal, ses habits neufs de président sans pouvoir », raconte Le Point qui ne manque pas d’anecdotes sur l’ambiance à l’Élysée. « Même s’il dit que tout va bien, c’est très difficile », explique-t-on dans l’entourage du président. « C’est sûr que tu sens un peu plus que la bête est fatiguée », dit un « visiteur régulier ». Alors que l’intéressé lui-même aurait déclaré « en petit comité » : « Si j’étais sentimental, je me serais déjà suicidé ». Toutefois, selon Le point, Emmanuel Macron n’a pas dit son dernier mot : « Ceux qui connaissent intimement l’ancien banquier d’affaires, sont persuadés qu’il n’aura qu’un objectif, une fois qu’il aura quitté la scène : celui de revenir… en 2032 ». Il voudra réussir, là où Sarkozy et Hollande ont échoué. « Il n’écrit pas l’Histoire de France », persifle un ancien « confident », « il écrit sa propre histoire ».
Harry et Meghan en Une de Paris Match
« Harry et Meghan, pourquoi leur couple va si mal » … annonce l’hebdomadaire, qui s’appuie sur des informations parues dans la presse britannique… « Où est passée Meghan ? » s’interrogeait ainsi en octobre le Daily Telegraph, alors que Harry prolongeait une absence de quinze jours, en Afrique australe. « Toujours sans femme ni enfants », remarquait le quotidien britannique. « Harry », assure Paris Match, « aimerait renouer avec son passé princier, qu’il commence à regretter. Il a enfin admis que l’herbe n’était pas plus verte sous le soleil de la Californie. Le crachin anglais a aussi ses charmes ».
Quant à son épouse Meghan, « elle aurait tourné la page », nous dit l'hebdomadaire qui la décrit comme une femme sans scrupules, « capable de tout envoyer valser du jour au lendemain. » Et qui en veut pour preuve une robe « rouge » et « sexy » portée par l'actrice lors d'un gala de charité début octobre. Ne serait-ce pas là une « revenge dress », la robe de la vengeance, se demande Paris Match, qui ne semble pas porter dans son cœur celle qui, dit-il, « n'a jamais saisi les impénétrables codes de l'Angleterre »où « elle ne veut plus remettre les pieds ».