Mar 08 2025 48 mins
Ce qu’on refuse de nommer finit par disparaître. Une phrase que nous sommes nombreux du côté d’ESM à penser, que je viens de lire dans le nouveau roman d’Hemley Boum «Le rêve du pêcheur». C’est tellement vrai, les secrets de famille ou certaines pages d’histoire sanglante qu’on refuse de nommer, finissent par disparaître.
Qu’est-ce qui a poussé cette fille de Douala, passée par l’anthropologie, à s’ancrer dans la littérature ? Qu’est-ce qui la pousse, de sa fenêtre parisienne, à revenir de livre en livre en terre camerounaise ? Pour son 5ème roman, cette discrète qui creuse son sillon notamment chez Gallimard, revient sur cette puissance d’océan qui peut sceller le destin de plusieurs générations. Et l’anthropologie n’a qu’à bien se tenir.
Les musiques d’Hemley Boum
- Manu Dibango Qui est fou de qui?
- Anne-Marie Nzié Sarah
- Blick Bassy Ngwa