À la Une: le tremblement de terre en Birmanie et en Thaïlande


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Mar 29 2025 4 mins   88

Les photos d’immeubles, effondrés dans un nuage de poussière sont à la Une de très nombreux journaux. « Un violent séisme frappe la Birmanie : selon les experts, il pourrait y avoir plusieurs dizaines de milliers de morts », annonce le New York Times, alors que le Guardian, à Londres, a recueilli le témoignage d’un habitant de Mandalay, qui raconte : « un hôpital s’est effondré sous mes yeux, comme une gaufrette qui s’effrite, dans un gros nuage de poussière, comme dans les films ». Le principal journal thaïlandais, le Thai Rath souligne que « la Chine et la Russie sont unies pour envoyer de l’aide à la Birmanie ». À Pékin, le Global Times, publie la photo de secouristes, casqués et en combinaison rouge, « la première équipe de secours internationale à arriver en Birmanie », selon le journal.

La presse russe se fait aussi l’écho de la catastrophe : le quotidien Moskovski Komsomolets a interrogé un expatrié russe vivant en Birmanie, selon lequel « les moines bouddhistes interprèteront la destruction des temples comme un signe » « Les moines favorables au gouvernement diront que c’est un signe pour mettre fin à la guerre civile et entamer des négociations », estime cet expatrié qui ajoute : « l’opposition et les moines qui la soutiennent diront que c’est une punition pour le gouvernement ».

Le renoncement du berger

À la Une également, le reportage du journal israélien Haaretz sur un berger palestinien. Le quotidien d’opposition raconte « qu’après des années de harcèlement violent de la part des colons et des troupes israéliennes », un berger palestinien de Cisjordanie « a abandonné. Il a décidé de laisser, aux colons, les pâturages auxquels il était habitué, sur les pentes des collines voisines ». Ce berger s’appelle Bani Maniya. « Il y a deux semaines » poursuit Haaretz, « les colons lui ont volé 47 moutons et la police n’a rien fait pour lui restituer son précieux bien. Après des années passées dans la vallée du Jourdain, il a abandonné son métier de berger – son univers et sa source de revenus – et sa vie au grand air. Aujourd’hui, sa famille vit dans un appartement dans la ville d’Akraba, et ses moutons, dans un enclos ». Haaretz fustige « l’aide scandaleuse de l’armée et l’impuissance tout aussi scandaleuse de la police », qui ont permis aux colons « de triompher une nouvelle fois par la violence, dans cette vallée du Jourdain, une région sans loi ».

Brûlée vive

En France, à présent, un procès pour féminicide qui fera date. C'est le procès du mari de Chahinez Daoud, « brulée vive devant chez elle (…) par son mari violent et paranoïaque, qui voulait la punir d’un amant imaginaire. Il a été condamné hier à la réclusion criminelle à perpétuité », explique le Parisien. À l’audience, l’homme a assuré « regretter » son geste, « je l’aimais », a-t-il déclaré, « sans s’excuser ». Ce procès a aussi mis à jour, les manquements de la police. Chahinez avait de nombreuses fois signalé les violences et le harcèlement dont elle était victime. « Un mois et demi avant sa mort, elle avait déposé une nouvelle plainte contre celui qu’elle cherchait à quitter. Plainte mal enregistrée par un policier qui venait lui-même d’être condamné pour violences conjugales », précise le Parisien qui conclut : « L’enquête administrative a pointé ultérieurement une série de défaillances ».

Les Jeux du dopage

Enfin, une question : verra-t-on bientôt des compétitions sportives où le dopage est autorisé et même encouragé ? C’est die Welt qui met le sujet à l’ordre du jour. « Grâce à Donald Trump et à deux investisseurs d’origine allemande », « l’idée d’un méga évènement sportif où le dopage est explicitement autorisé » fait son chemin. « Les participants voudront « battre des records du monde et gagner des millions ».  En quelque sorte, « les jeux du dopage », ironise le quotidien allemand. « Les premiers Jeux Olympiques sous stéroïdes », précise die Welt, « pourraient avoir lieu dès l’année prochaine aux États-Unis ».