Feb 24 2025 7 mins
Le député RN Guillaume Bigot lève le voile sur les zones d'ombre de l'aide publique au développement de la France. Membre de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, il partage les résultats d'une mission d'évaluation budgétaire qu'il a menée, révélant des pratiques surprenantes et questionnant l'efficacité de ces dépenses.
D'emblée, Guillaume Bigot pointe du doigt la difficulté de retracer l'utilisation de ces fonds, estimés à une quinzaine de milliards d'euros annuels. Il explique que le contrôle parlementaire est "extrêmement délicat" en raison de l'enchevêtrement des circuits de financement, entre aides bilatérales, multilatérales, dons et prêts. La Cour des comptes elle-même a relevé ces problèmes de traçabilité, amenant les parlementaires à réclamer depuis plusieurs années la mise en place d'une commission d'évaluation, enfin annoncée par le ministre des Affaires étrangères.
L'invité poursuit en donnant des exemples concrets de ces dépenses opaques. Ainsi, il révèle que la France finance des équipements dans les Comores, alors que le département français de Mayotte manque cruellement d'infrastructures de base comme des écoles ou des hôpitaux. De même, il pointe du doigt les versements importants à des pays comme l'Algérie ou des régions en conflit comme le Sahel, malgré des relations diplomatiques tendues.
Au-delà de ces constats, Guillaume Bigot remet en question la justification souvent avancée de l'aide au développement comme moyen de maîtriser l'immigration. Selon lui, seulement 1% de ces dépenses y sont consacrées, et les études montrent même que le développement économique peut dans certains cas favoriser l'émigration. Il plaide donc pour un moratoire sur ces aides, le temps de mieux en comprendre les enjeux et d'en améliorer le contrôle.
Notre équipe a utilisé un outil d’Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
CHAPITRES :