Être parents en 2022 : Les dictas de l’éducation, l’incohérence professionnelle et la culpabilisation des parents d’aujourd’hui.
Pour mon dixième épisode et le dernier de la série sur la parentalité, je voudrai pousser un
coup de gueule. Je suis en colère pour les parents d’aujourd’hui, pour les parents de demain, pour les parents en devenir.
Depuis plusieurs mois, je m’intéresse à toutes les nouvelles approches sur la parentalité car je
reçois de plus en plus de demandes de thérapies familiales qui en faite, sont des demandes d’aide à la parentalité. Je constate une chose : chaque approche ont leurs apports, certaines n’ont aucun appui scientifique mais n’en restent pas moins des approches qui proposent des outils concrets intéressants et d’autres sont soutenues par des bases théoriques solides avec également des outils et concepts indispensables de mon point de vue. Ce qui me met en colère ce sont les guéguerres entre toutes les approches et aussi et surtout la posture dogmatique de certains qui en sont les garants. Face à tout cela, les parents s’y perdent et les professionnels aussi. Alors plusieurs fois, j’ai lu des posts, des livres, des articles avec mes yeux de psychologues, avec les yeux de certains de mes patients, avec mes yeux de femmes et mes yeux de mères ou futures mères.
Je me suis mise à la place des parents comme j’essaie de le faire du mieux que je peux dans ma pratique et là, je me suis dit que cette infobésité autour de la parentalité, paradoxale et culpabilisante était un vrai chaos pour les parents et ceux en devenir et par ricochet sur les enfants car il s’agit bien d’eux dans mes consultations.
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