Vénale. Matérialiste. Opportuniste. Intéressée. Calculatrice. Cupide.
Voilà les qualificatifs peu flatteurs qu’on associe aux femmes qui osent s’intéresser à l’argent. Ces femmes qui décident de prendre en main leur avenir économique, sont mal vues.
Une femme qui gère, qui investit, qui revendique son indépendance financière, ça dérange. Parce qu’historiquement, l’argent n’était pas censé être son affaire.
Mais l’argent, c’est politique. Il est au cœur des dynamiques de pouvoir, des questions de justice sociale, et des choix collectifs qui façonnent nos sociétés. L’indépendance financière, c’est plus qu’un objectif personnel : c’est un levier d’émancipation. C’est la clé qui offre aux femmes la liberté de faire des choix autonomes et de se protéger contre toutes les formes de violence.
Pourtant, les faits parlent encore d’eux-mêmes :
Inégalités salariales persistantes.
Fiscalité qui pénalise trop souvent les femmes en couple.
Absence de modèles féminins dans l’investissement.
Violences conjugales que de nombreuses femmes ne peuvent fuir faute de moyens
financiers. La liste est longue.
Alors, comment briser ces plafonds invisibles ? Comment réconcilier les femmes avec l’idée qu’elles ont le droit – et même le devoir – de reprendre le contrôle sur leurs finances ?
Mon invitée du jour s’est posé ces questions, et en a fait son combat. Elle accompagne des centaines de femmes dans la gestion de leur argent et les initie à l’investissement. Elle déconstruit les tabous et les croyances limitantes pour transformer l’argent en une source de liberté, et non plus de honte.
Entrepreneure, conférencière, et fondatrice de FEMCA – une plateforme dédiée à la formation en finances personnelles et à l’investissement pour les femmes – mon invitée est aussi l’autrice du livre « Développez vos supers pouvoirs financiers » aux éditions Hachette.
Avec elle, prendre en main ses finances devient une révolution personnelle. J’ai la grande joie de recevoir dans Sacrément Beau : Hélène Gherbi.
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