Le podcast santé du GHOL « Santé-vous bien » se rend à l’Hôpital de Rolle, spécialisé dans la pneumologie et la prise en charge des maladies respiratoires pour un focus spécifique sur la BPCO.
Après la première partie dans laquelle Béatrice apporte son témoignage patient tout au long du premier épisode sur sa prise en charge par l’Hôpital de Rolle depuis une dizaine d’années où elle a effectué plusieurs séjours en réhabilitation respiratoire. Grande fumeuse depuis l’âge de quatorze ans, elle n’a pas pris conscience de l’intérêt d’améliorer sa condition physique en arrêtant de fumer. Passée par les soins intensifs, elle suit désormais un parcours régulier du programme ambulatoire en physiothérapie et a arrêté de toucher à la cigarette. Malgré cela, c’est la cause numéro un de ses soucis de santé aujourd’hui.
Dans l'épisode précédent, le docteur Rodrigo Manzoni, médecin chef co-responsable de l’Hôpital de Rolle, expliquait ce qu'était la BPCO comme maladie : broncho pneumopathie chronique obstructive. Le but du centre de pneumologie de Rolle est de réduire cette maladie chronique et de réduire son évolution. Un diagnostic précoce est donc particulièrement important, en complément de deux points majeurs : l’arrêt du tabac et l’exercice physique.
Dans ce second épisode, nous partons à la rencontre des physiothérapeutes de l'Hôpital de Rolle avec Méline Noireaut, maître en activité physique adaptée et Quentin Sandre, physiothérapeute spécialiste dans le drainage. Ils détaillent leur prise en charge de cette patientèle souffrant de maladies respiratoires qui viennent dans le cadre d'une réhabilitation respiratoire à l'hôpital de Rolle. Un test de marche de six minutes est effectué, permettant de connaître les capacités physiques du patient. En parallèle, la force musculaire des membres inférieurs est évaluée, un déconditionnement physique des quadriceps augmentant la mortalité. Le patient est ensuite intégré à un groupe de niveau avec une prise en charge individualisée comprenant des activités de renforcement musculaire et des séances d’endurance.
Cet accompagnement a pour but de redonner une qualité de vie à des personnes qui l’avait perdu au fil des années du fait de leur maladie. Pour se maintenir en forme, il est prouvé scientifiquement que l’activité physique est ce qui permet maintenir sa capacité respiratoire. Les physiothérapeutes ont un rôle d’accompagnateur psychologique, de faire comprendre à un patient qu’il a encore la capacité de faire quelque chose. Le travail commence presque à la sortie de l’hôpital, lorsque le patient se retrouve seul chez lui, grâce au travail d’accompagnement thérapeutique.
Les équipes pluridisciplinaires de l’Hôpital de Rolle ont pour volonté de casser la spirale de déconditionnement négative engendrée par la maladie BPCO : déconditionnement, difficulté à respirer, anxiété, envie de ne rien faire, perte de force, perte de muscles, etc… L’exercice physique est le plus important et sera présenté lors de notre prochain épisode à travers un reportage au cœur du service de physiothérapie.
Notre patiente Béatrice qui apporte son témoignage se retrouve ainsi en salle de physiothérapie pour effectuer son parcours d'activités physiques en compagnie de Méline Noireaut, qui l'accompagne, la conseille, la suit et même la coache. C'est une véritable séance de sport dans un environnement adapté pour permettre de retrouver la forme et évoluer en toute sécurité sous surveillance médico-soignante.
Béatrice est ensuite prise en charge par Quentin Sandre pour une séance de drainage en salle de bronchoscopie de l'Hôpital de Rolle. Il rappelle que l'activité physique, la physiothérapie augmente la capacité respiratoire. La patientèle repart avec des exercices à faire seul pour permettre d'améliorer son confort de vie ; avec l'objectif de pratiquer avec assiduité ce programme de réhabilitation respiratoire.