Je pense qu'on s'est très souvent demandé à quoi ressemblerait notre épisode sur Paris. Déjà parce que c'est le dernier gros épisode de cette série documentaire. Mais aussi parce que Paris est tellement immense qu'il faudrait plus qu'un épisode pour raconter la ville. Moi dans cet épisode j'avais envie de parler d'opportunités, celles que l'on donne aux street artistes et plus largement aux artistes. Celles que l'on donne aux femmes. L'opportunité de pouvoir faire, de pouvoir affiner son art, tester des techniques, et s'afficher en grand. Les opportunités qu'elles se créent en cassant les codes, en pétant les plafonds de verre, en s'inscrivant dans l'Histoire. Parce qu'au fond Et si Banksy était une femme c'est ça aussi : raconter les femmes qui se donnent l'espace, public ou non de réinventer de transformer l'art urbain.
Mais s'ouvrir à soi des opportunités, ça ne suffit pas.
Il reste un long chemin à parcourir pour que ceux et celles qui font vivre l'art urbain donnent encore plus d'opportunités aux femmes de travailler leur art, de le rendre visible, vivant. L'art urbain c'est un art vivant et mouvant. Alors je crois que Paris illustre parfaitement ça. Cette vie sur les murs, cette énergie incroyable, ce sont aussi des femmes qui ont cassé les codes, comme Miss Tic, disparue en mai 2022. Elle a ouvert un boulevard pour les autres et nous lui rendons hommage ici, et un épisode spécial sortira bientôt. Vous écoutez Et si Banksy était une femme, dédié à la ville de Paris.
Et si Banksy était une femme est un podcast réalisé par Elodie Potente et Popnographe. Vous écoutez l'épisode 3, pour en savoir plus sur le projet et découvrir nos épisodes précédents, rendez-vous sur notre compte instagram @etsibanksy
Musiques :
Meydän-Synthwave
368 - Dyalla
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