L'engagement durable


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Jun 21 2023 11 mins   9

Pour qu’un engagement s’inscrive dans le temps et ait de réels effets positifs, il faut favoriser une approche systémique. C’est ce que défend Céline Bartoli, fondatrice du cabinet Oyaam. Selon elle, l’engagement des individus et celui du collectif doivent se répondre dans une sorte d’effet ping pong vertueux. Et chacun a à y gagner.

Faire un « pas de côté » : c’est que propose Céline Bartoli. Le manque d’engagement n’est pas le seul fait des individus. La prise de recul permet d’observer l’organisation dans sa globalité pour identifier les freins. « Il s’agit d’avoir une vision méta pour essayer de comprendre comment s’articulent les interactions entre les individus et les interactions de l’organisation elle-même par rapport à la société civile. Pour ainsi mieux diriger l’action dès le départ. »

Vient ensuite la phase d’action, comparée ici à des cercles concentriques : avec l’individu collaborateur ou manager en son centre, suivi de celui de l’équipe, puis de l’organisation et enfin de la société civile. « Plus les collaborateurs se sentent appartenir à un collectif, plus ils y contribuent et plus le collectif renverra à chacun de la reconnaissance. Autrement dit, plus nous nous engageons dans le collectif, plus le collectif nous le rend bien. Ou à l’inverse, plus le collectif met des éléments pour s’engager, plus cela enclenche le cercle vertueux », développe Céline Bartoli. L’autre atout de l’approche systémique ? Il n’y a pas de ponctuation : peu importe qui a enclenché le mouvement en premier, l’engagement fait écho. Avec, en sa base, la confiance. Mais attention, cette dernière ne se décrète pas : transparence, patience et authenticité sont nécessaires.


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