Il y a trois mois, la ville de Valence, dans le sud-est de l'Espagne, était dévastée par des inondations brutales et extrêmes. Trois mois plus tard, Valence enregistrait un record de température, 26,9°C lundi en début d'après-midi, une chaleur record pour un mois de janvier selon l'Agence météorologique espagnole, qui compile des données depuis 1869. Mais c’est la même tendance à Moscou, où le mois de janvier 2025 est en passe d'être l'un des plus chauds jamais enregistrés. Hier, le thermomètre n'est pas descendu en dessous de 3,8°C, un niveau "de mois d'avril" bien plus élevé que la moyenne à cette époque de l'année qui est en dessous de zéro, a indiqué le centre météorologique Phobos. Ces données font écho au retour au pouvoir de Donald Trump qui, en annonçant son retrait de l’accord de Paris, entend doper la production d'hydrocarbures des Etats-Unis, déjà premier producteur mondial. Matthieu Glachant analyse l’efficacité des mesures prises pour s’adapter au changement climatique.