La musique des mots et des sentiments : Taipei Pianissimo, un livre de Chiang-sheng KUO


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Jun 03 2024 39 mins  

Séparée de la Chine par un étroit détroit, idéalement située sur une route commerciale importante, la petite île de Taïwan est un pays de métissage, où s’exprime la diversité culturelle des peuples qui sont passés par là, de ceux qui y sont restés, et de ceux qui y vivent depuis toujours.
En ce début de 21e siècle, l’île devient peu à peu un refuge pour les écrivains d’expression chinoise, qu’ils soient nés à Taïwan ou qu’ils viennent des diasporas chinoises de Malaisie ou d’ailleurs.
Il faut dire qu’à Taïwan, le pluralisme des idées et l’ouverture aux autres, aux autres gens tout comme aux influences de l’extérieur, sont de mise. C’est presque un art de vivre quand on vit sur un petit territoire insulaire tourné vers le vaste monde.

Yann Brancherie, de la librairie Le Divan à Paris, recevait justement un écrivain taïwanais Chiang-sheng KUO pour son nouveau livre paru aux éditions Picquier : TAIPEI PIANISSIMO.
C’est un petit événement en soi car il n’est pas facile de faire venir des autrices et des auteurs d’Asie.

Au cours de la rencontre en librairie, Monsieur KUO s’exprime en mandarin et est traduit par Madame Odile LAI, interprète de conférence et traductrice en langue chinoise. J’ai gardé la voix de l’auteur au début de chacune de ses réponses et, très vite, c’est la voix de son interprète que l’on entend. Podcast francophone oblige !
À la fin de l’interview, nous entendons aussi la voix de Madame Juliette PICQUIER, l’éditrice du livre, qui nous explique le choix du titre en français.

Dans ce très beau roman, il est question de piano et d’amour. Yann nous a donc passé deux extraits musicaux. Tout d’abord, le Lento en ré mineur de Rachmaninov, interprété par Glenn Gould.
Puis, c’est la pianiste japonaise Fujiko Hemming qui interprète La Campanella, composée en 1838 par Franz Liszt.

Bonne écoute !

Présentation du livre par les éditions PICQUIER

Un veuf qui pleure une musicienne. Un accordeur de piano qui cache une vie de secrets. Un piano Steinway désaccordé. Un voyage à la découverte de soi à travers le temps et les continents, d’une maison d’enfance dans une ruelle de Taipei à New York sous la neige. Quelle trahison et quel chagrin d’amour ont poussé un jeune prodige de la musique à renoncer à la grandeur ? La beauté naît-elle sur scène, sous les mains du pianiste, ou se cache-t-elle dans l’âme du piano ? Voici un roman d’une délicatesse infinie, tout bruissant de silences, de notes, d’accord parfait et d’amour tu, d’une nostalgie et d’une poésie envoûtantes. Taipei pianissimo a décroché tous les plus grands prix littéraires de Taïwan en 2020.

Chiang-sheng Kuo (né en 1964) écrit depuis plus de trente ans et a remporté de nombreux prix pour ses œuvres de fiction et de non-fiction. Il est titulaire d’un doctorat en art dramatique de l’Université de New York et il est actuellement professeur au département des langues et de la création littéraire de l’Université nationale de Taipei.

C'était le quarante-septième épisode du podcast littéraire LE JARDIN.
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Rendez-vous pour le prochain épisode.

À LA TECHNIQUE

Captation, prise de son et montage : François-Xavier ROBERT
Musique d’intro : Une étude de Franz LISZT “Sospiro”, interprétée au guzheng, un instrument traditionnel chinois, et à la harpe
Musique d’outro : Mélodie hongroise, Franz SCHUBERT, avec un arrangement électronique


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