Apprendre à vivre, c’est apprendre à limiter la tristesse et faire durer la joie


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Mar 19 2024 2 mins  
TRANSITION : La joie d’un moment suspendu, c’est un petit bout de bonheur que l’on vit et c’est aussi un peu pour ça qu’on vit… Arno Labo nous en parle avec ses mots. J'ai les cheveux pleins de sables, les yeux pleins d'images. Ma tête est encore mouillée mais reste dans les nuages. Ah, quelle belle journée… Une de celle qui, par leurs petits bouts de folie, vous rendent bien plus sage. C’était hier je crois, ou bien plus tôt ou plus tard. Qu’importe. Le temps s’est suspendu. C’est ça qui compte. La grâce. C’est un peu ça je crois. Un moment, un instant, qu’il dure ou non, on s’en moque. Ce n’est pas par sa durée que se mesure sa durabilité. Il reste imprimé en soi. Il s’ancre dans la peau, la traverse, touche l’esprit et pénètre le cœur. Je me demande souvent le sens de la vie. C’est l’une de ces question piège qui ne trouve pas vraiment de réponse objective, hormis l’argument biologique de faire perdurer l’espèce. Néanmoins, après avoir vécu un moment de bonheur et de plénitude, cette question prend une autre forme. La valeur de la vie n’est pas dans son sens. Elle émerge par ces petits moments merveilleux. De même, l’esprit et le corps s’y retrouvent emmêlés. Ils ne font qu’un. Le bien-être mental et physique ne se distinguent plus. C’est la grâce. Je vous souhaite à toutes et tous de vivre de tels moments, intenses, complets et beaux. Il importe peu de savoir d’où ils viendront, du moment qu’ils viennent. Ils sont rares, mais peuvent être réguliers. Peu à peu, on apprend à les manier, on parvient à regrouper les conditions pour favoriser leurs apparitions. C’est aussi à ça que ça sert de se connaitre, savoir lorsqu’on est en état de tristesse ou lorsqu’on est en état de joie. Tout l’enjeu de la vie heureuse est de favoriser ces états, de les laisser s’imprimer en soi. Apprendre à vivre, c’est apprendre à limiter la tristesse et faire durer la joie.