Le festival Lumière pointait son joli museau en cette mi-octobre, je décidais donc d'enfiler un litron, des livres et un gentil micro dans la sacoche pour me rendre moi-même compte de cette dixième édition que laisse derrière lui le cinéaste Bertrand Tavernier. Un héritage qui s'accompagne cette année — sous le sapin de Noël — de ses Mémoires Interrompues.
Je débarque donc chez RadioVino, la cave-radio animée par Thierry Poincin, créateur de ces ondes. En autant de secondes qu'il faut à un député européen pour signer un contrat de travail, je me retrouve devant le chardo de Romain Petiteau – domaine de la Tourlaudière – et le sourire d'un gourmand auditeur. Inquiet de mon sort quant à la possibilité de retrouver mon logement une fois les étoiles de sorties, il joint sa femme sur le champ, et annule sa soirée- quinoa / graines de tofu, lui priant d'embrasser gentiment les deux garçons sur le front, pendant que papa joue les Glou-opérators à renfort de Morgon !
C'est ainsi que Le Rendez-vous des Amis fit son entrée dans la grande anthologie des rades de secours – place St-Alexandre Lyon 5 – et que nous pûmes, benoitement, interviewer la clientèle dans ce qui apparut après coup (plusieurs même) un antre macroniste ! Salut amical à Françoise et Thomas Rudigoz.
Réveil au chant du coq avec un Vincent Lindon venu terminer sa nuit par la présentation du Pépé le Moko de Julien Duvivier. Gabin solaire dans la casbah, et étude du Phoenix, anisette séfarade, pour rejoindre plus tard l’Institut Lumière, la rue du Premier Film, et une présentation de l'Ange Ivre de Kurosawa par Jean Ollé-Laprune, historien du cinéma et fondateur de Ciné+ Classic & FilmoTv.
Cette course assoiffée de bons films ne pouvait trouver son apogée sans la rencontre, simple, amicale, de Giuseseppe Tornatore venu présenter Sono tutti bene (Ils vont tous bien - 1990) autrement révélé à tous les regards du monde comme l'auteur de Cinéma Paradiso !
C'est autour d'una bottiglia di vino rosso que je terminais le voyage, en compagnie de l'excellent Julien Gangand que je salue et remercie, à qui je dois la lecture de "Rimbaud le fils" de Pierre Michon.
Si vous avez réussi à lire ces lignes jusqu'ici sans aller vous resservir de Sancerre au frigo, c'est peut-être que vous faites partie des plus fidèles. Aussi, et afin de pouvoir poursuivre cette grande exploration, je lance un Tipee. Pour la modique somme d'un café, d'une anisette, ou de la table N°3 chez Alain Passard, vous pouvez encourager ce podcast : https://fr.tipeee.com/la-soifotheque
Et bon apéro à tutti !
Salutations amicales au ivre-opérator Patrice Fillat (qui depuis a démarré un Je dis que c'est permis sur ces ondes), au volubile Thomas Rudigoz, au taiseux Thierry Poincin, à Françoise du Rendez-vous des amis, au perspicace Julien Gangand, à l'amical Giuseppe Tornatore, à Vincent Lindon, charismatique, passionné, et aux chaleureuses RP du Festival Lumière.
Je débarque donc chez RadioVino, la cave-radio animée par Thierry Poincin, créateur de ces ondes. En autant de secondes qu'il faut à un député européen pour signer un contrat de travail, je me retrouve devant le chardo de Romain Petiteau – domaine de la Tourlaudière – et le sourire d'un gourmand auditeur. Inquiet de mon sort quant à la possibilité de retrouver mon logement une fois les étoiles de sorties, il joint sa femme sur le champ, et annule sa soirée- quinoa / graines de tofu, lui priant d'embrasser gentiment les deux garçons sur le front, pendant que papa joue les Glou-opérators à renfort de Morgon !
C'est ainsi que Le Rendez-vous des Amis fit son entrée dans la grande anthologie des rades de secours – place St-Alexandre Lyon 5 – et que nous pûmes, benoitement, interviewer la clientèle dans ce qui apparut après coup (plusieurs même) un antre macroniste ! Salut amical à Françoise et Thomas Rudigoz.
Réveil au chant du coq avec un Vincent Lindon venu terminer sa nuit par la présentation du Pépé le Moko de Julien Duvivier. Gabin solaire dans la casbah, et étude du Phoenix, anisette séfarade, pour rejoindre plus tard l’Institut Lumière, la rue du Premier Film, et une présentation de l'Ange Ivre de Kurosawa par Jean Ollé-Laprune, historien du cinéma et fondateur de Ciné+ Classic & FilmoTv.
Cette course assoiffée de bons films ne pouvait trouver son apogée sans la rencontre, simple, amicale, de Giuseseppe Tornatore venu présenter Sono tutti bene (Ils vont tous bien - 1990) autrement révélé à tous les regards du monde comme l'auteur de Cinéma Paradiso !
C'est autour d'una bottiglia di vino rosso que je terminais le voyage, en compagnie de l'excellent Julien Gangand que je salue et remercie, à qui je dois la lecture de "Rimbaud le fils" de Pierre Michon.
Si vous avez réussi à lire ces lignes jusqu'ici sans aller vous resservir de Sancerre au frigo, c'est peut-être que vous faites partie des plus fidèles. Aussi, et afin de pouvoir poursuivre cette grande exploration, je lance un Tipee. Pour la modique somme d'un café, d'une anisette, ou de la table N°3 chez Alain Passard, vous pouvez encourager ce podcast : https://fr.tipeee.com/la-soifotheque
Et bon apéro à tutti !
Salutations amicales au ivre-opérator Patrice Fillat (qui depuis a démarré un Je dis que c'est permis sur ces ondes), au volubile Thomas Rudigoz, au taiseux Thierry Poincin, à Françoise du Rendez-vous des amis, au perspicace Julien Gangand, à l'amical Giuseppe Tornatore, à Vincent Lindon, charismatique, passionné, et aux chaleureuses RP du Festival Lumière.