En 1922, les premières sambas résonnent dans les boîtes de Pigalle, interprétées par les musiciens noirs des Batutas, qui évoluent entre les jazzmen et les formations tziganes. A la Madeleine, les avant-gardes artistiques se bousculent au Bœuf sur le toit, un cabaret au nom carnavalesque inspiré d’un ballet brésilien de Darius Milhaud. Le Brésil, chanté par Blaise Cendrars et Tarsila do Amaral, est aussi celui des sambistas, des danseurs mondains et des black’s step qui font vibrer le Paris Noir des Années folles.
Conférence présentéé parAnaïs Fléchet, professeure d’histoire contemporaine à Sciences Po Strasbourg.
Conférence présentéé parAnaïs Fléchet, professeure d’histoire contemporaine à Sciences Po Strasbourg.