Viande rouge, mémoire alimentaire et l’heure idéale du café


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Jan 20 2025 41 mins   58 2 0
Dans ce podcast, nous allons parler de viande rouge, mémoire alimentaire et l’heure idéale du café.

Nouveau ! Les régimes rapides : Et s’ils étaient plus efficaces qu’on le pense ?

 

Sommaire du podcast :

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Réduire la viande rouge pour protéger son cerveau

Une étude publiée dans Neurology révèle un lien inquiétant entre la consommation de viande rouge, surtout transformée, et un risque accru de démence. Menée sur 133 771 participants suivis sur 43 ans, elle montre que les gros consommateurs de viande rouge transformée ont 13 % plus de risque de développer une démence que ceux qui en consomment très peu.

La viande transformée (bacon, saucisses, salami) impacte négativement la cognition, augmentant également le risque de déclin subjectif et de vieillissement cérébral. Par exemple, chaque portion supplémentaire par jour accélère le vieillissement du cerveau de 1,6 an en moyenne. En revanche, la viande rouge non transformée n’a pas montré d’effet similaire.

Remplacer une portion quotidienne de viande transformée par du poisson réduit le risque de démence de 28 %, tandis que les noix ou le poulet diminuent ce risque de 19 % et 16 % respectivement.

Source : https://www.sciencedaily.com/releases/2025/01/250115164828.htm

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Comment la mémoire influence nos envies alimentaires

Une étude de l’Institut Monell révèle que les souvenirs liés à la nourriture, notamment au sucre et aux graisses, jouent un rôle clé dans la suralimentation et l’obésité. Publiée dans Nature Metabolism, la recherche identifie des neurones spécifiques dans l’hippocampe qui stockent ces souvenirs et influencent directement le comportement alimentaire.

Ces neurones, appelés « traces mémorielles », aident à localiser et à se rappeler des aliments riches en nutriments. Les désactiver réduit la consommation de sucre et empêche la prise de poids, même avec une alimentation riche en sucre et graisses. En revanche, leur activation augmente les envies alimentaires et la consommation.

La recherche met en lumière l’impact de ces circuits cérébraux sur le métabolisme. Par exemple, diminuer la sensibilité de ces neurones au sucre protège contre l’obésité, soulignant leur rôle dans nos choix alimentaires. Les souvenirs alimentaires, autrefois cruciaux pour la survie, contribuent désormais au surpoids dans des environnements où la nourriture est omniprésente.

Cette découverte ouvre des perspectives pour lutter contre l’obésité en ciblant ces neurones pour atténuer les envies de nourriture malsaine.

Source : ScienceDaily – https://www.sciencedaily.com/releases/2025/01/250115125420.htm

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Comment les bactéries intestinales influencent notre métabolisme

Les bactéries de notre intestin jouent un rôle essentiel dans la régulation des acides biliaires, indispensables pour digérer les graisses, réguler le cholestérol et le métabolisme. Une étude récente révèle que ces microbes modifient ces acides pour activer un récepteur clé (FXR), influençant ainsi la production de bile et le stockage des graisses.

Découverte majeure : le corps contrebalance cet effet grâce à une enzyme, VNN1, qui transforme les acides biliaires modifiés en BA-MCY, un composé qui désactive le récepteur FXR. Cette réaction rétablit un équilibre en stimulant la production de bile.

L’étude, menée sur des souris et confirmée chez l’humain, montre que des niveaux accrus de BA-MCY réduisent la graisse dans le foie, une piste prometteuse pour traiter des maladies comme le foie gras ou le cholestérol élevé.

Le rôle de l’alimentation : des régimes riches en fibres augmentent naturellemen...