Oct 27 2024 51 mins 2
Bonjour à tous,
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Additifs alimentaires, liens entre alimentation et santé, avec Mathilde Touvier”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
Présentation de Mathilde Touvier, qui connaît bien le thème des Additifs alimentaires et des liens entre alimentation et santé
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Mathilde Touvier. Mathilde est directrice de recherche à l’Inserm et investigatrice principale de la cohorte NutriNet-Santé.
On discute notamment des liens entre additifs alimentaires et santé, de la notion d’environnement obésogène, du rôle des antioxydants pour limiter les effets de certaines pollutions, et d’autres sujets.
J’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Mathilde Touvier.
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Additifs alimentaires, liens entre alimentation et santé, avec Mathilde Touvier«
* Quand on s’intéresse à l’influence de notre alimentation sur la santé, il est utile de considérer trois dimensions :
* La qualité nutritionnelle des aliments : s’assurer que nos enfants reçoivent les micronutriments nécessaires, tels que les vitamines et les minéraux, qu’il n’y ait pas de carence ; et également être attentif aux graisses saturées, au sucre, au sel, etc. Pour ce faire, on peut notamment s’appuyer sur le Nutriscore, cet affichage simple qu’on peut trouver sur la face avant des emballages de certains produits alimentaires.
* Le degré de transformation des aliments. Des études concluent à une association entre la consommation d’aliments ultra-transformés et certaines maladies. Par exemple : cancers, maladies cardiovasculaires, prise de poids, obésité, etc. Dans ce contexte, une bonne pratique simple consiste à privilégier les courtes listes d’ingrédients, avec un minimum d’entre eux qui ne se trouvent pas traditionnellement dans une cuisine, dans une logique de précaution. Mieux vaut privilégier des produits simples, avec des ingrédients de base, peu transformés.
* La potentielle contamination des aliments par des polluants environnementaux. Par exemple : limiter les aliments contenants beaucoup de résidus de pesticides, par exemple en choisissant quand c’est possible des aliments issus de l’agriculture biologique.
* Plus de 12 000 substances peuvent se trouver dans la composition des matériaux qui rentrent en contact avec les aliments. De plus, les évaluations de risques de ces substances portent sur un nombre limité d’effets potentiel, ne tiennent pas compte des effets des mélanges (les substances sont évaluées une par une, indépendamment les unes des autres) et elles portent peu sur les êtres humains.
Open food facts
* L’application Open Food Facts peut fournir des informations intéressantes sur la base du scan d’un produit : son Nutri-score (calculé automatiquement quand il n’est pas apposé volontairement par le fabriquant), sa classification Nova (une classification de référence pour le degré de transformation des produits), des informations sur son impact environnemental, etc.
* Pour faire face au surplus de stress oxydant causé par certaines pollutions, le corps présente des mécanismes de neutralisation et de détoxification.
Voici une nouvelle vidéo publiée sur la Chaîne YouTube Santé des enfants et environnement, intitulée “Additifs alimentaires, liens entre alimentation et santé, avec Mathilde Touvier”, ainsi que le podcast associé et quelques points clés de l’échange, selon moi.
Présentation de Mathilde Touvier, qui connaît bien le thème des Additifs alimentaires et des liens entre alimentation et santé
Bonjour les parents verts et prudents,
Aujourd’hui j’échange avec Mathilde Touvier. Mathilde est directrice de recherche à l’Inserm et investigatrice principale de la cohorte NutriNet-Santé.
On discute notamment des liens entre additifs alimentaires et santé, de la notion d’environnement obésogène, du rôle des antioxydants pour limiter les effets de certaines pollutions, et d’autres sujets.
J’espère que vous y trouverez des choses utiles : je vous amène Mathilde Touvier.
NB : dans le cadre de cet échange, la personne interviewée s’exprime à titre personnel, intuitu personae, et ne vise à représenter aucun de ses organismes d’affiliation. Les points de vue exprimés ne reflètent pas nécessairement les décisions ou la politique déclarée de ces organismes.
Quelques points clés selon moi, issus de la vidéo « Additifs alimentaires, liens entre alimentation et santé, avec Mathilde Touvier«
* Quand on s’intéresse à l’influence de notre alimentation sur la santé, il est utile de considérer trois dimensions :
* La qualité nutritionnelle des aliments : s’assurer que nos enfants reçoivent les micronutriments nécessaires, tels que les vitamines et les minéraux, qu’il n’y ait pas de carence ; et également être attentif aux graisses saturées, au sucre, au sel, etc. Pour ce faire, on peut notamment s’appuyer sur le Nutriscore, cet affichage simple qu’on peut trouver sur la face avant des emballages de certains produits alimentaires.
* Le degré de transformation des aliments. Des études concluent à une association entre la consommation d’aliments ultra-transformés et certaines maladies. Par exemple : cancers, maladies cardiovasculaires, prise de poids, obésité, etc. Dans ce contexte, une bonne pratique simple consiste à privilégier les courtes listes d’ingrédients, avec un minimum d’entre eux qui ne se trouvent pas traditionnellement dans une cuisine, dans une logique de précaution. Mieux vaut privilégier des produits simples, avec des ingrédients de base, peu transformés.
* La potentielle contamination des aliments par des polluants environnementaux. Par exemple : limiter les aliments contenants beaucoup de résidus de pesticides, par exemple en choisissant quand c’est possible des aliments issus de l’agriculture biologique.
* Plus de 12 000 substances peuvent se trouver dans la composition des matériaux qui rentrent en contact avec les aliments. De plus, les évaluations de risques de ces substances portent sur un nombre limité d’effets potentiel, ne tiennent pas compte des effets des mélanges (les substances sont évaluées une par une, indépendamment les unes des autres) et elles portent peu sur les êtres humains.
Open food facts
* L’application Open Food Facts peut fournir des informations intéressantes sur la base du scan d’un produit : son Nutri-score (calculé automatiquement quand il n’est pas apposé volontairement par le fabriquant), sa classification Nova (une classification de référence pour le degré de transformation des produits), des informations sur son impact environnemental, etc.
* Pour faire face au surplus de stress oxydant causé par certaines pollutions, le corps présente des mécanismes de neutralisation et de détoxification.