Mar 29 2024 78 mins
[FR] La ONU a alloué 2,6 milliards pour nourrir les Congolais menacés de famine. Cependant, avec un budget de 16 milliards, on se demande où va réellement cet argent. À Kaniama Kasese, où sont les récoltes ? En parallèle, 4oo mille pour l'installation et un salaire de 33 mille par mois sont en pour parler pour les nouveaux parlementaires, alors que 25 millions de Congolais sont en crise alimentaire.
Il y a une contradiction flagrante à Kinshasa : on dit non aux multinationales et on incendie des ambassades, tandis que La MONUSCO a renouvelé son contrat alors que la population réclame son départ. N'est-ce pas paradoxal ?
Quant à la politique, le gouvernement refuse de démissionner malgré les critiques. Finalement, contraint par une décision judiciaire, il cède. Sama, nommé pour gérer les affaires courantes, et son gouvernement deviennent les tuteurs des postes législatifs et exécutifs, remettant en question l'équilibre des pouvoirs. Où est donc le pouvoir judiciaire, et même l'opposition, dans tout cela ? Sont-ils entrain de suivre le memo de leur guru " Consolidons nos acquis" en prennant le pouvoir en hotage
[EN] The UN has allocated 2.6 billion to feed the Congolese facing famine. However, with a budget of 16 billion, it raises the question of where this money is going. In Kaniama Kasese, where are the harvests? Concurrently, discussions are in progress about allocating 400 thousand for Installation and a monthly salary of 33 thousand for new representatives, while 25 million of Congolese are in a food crisis.
There is a blatant contradiction in Kinshasa: rejecting multinationals and burning embassies, while MONUSCO has renewed its contract despite the population demanding its departure. Isn't this paradoxical?
Regarding politics, the government refused to resign despite criticisms. Finally, compelled by a judicial decision, it yields. Sama, was appointed to manage current affairs, and his government now becomes holders of the legislative and executive positions, challenging the balance of power. Where then is the judiciary, and even the opposition, in all of this? Are they following the directive of their guru "Consolidate our gains" by taking power hostage?