Les changements de recommandations entourant la consommation d’alcool font toujours beaucoup parler !
Depuis 2011, au Canada, on recommandait à la population de s’en tenir à un maximum de 10 verres « standards » par semaine pour les femmes et de 15 verres pour les hommes.
Mais, récemment, le Centre canadien sur les dépendances et l’usage des substances (CCDUS) a proposé de nouveaux repères qui font directement référence aux risques relatifs à la consommation d’alcool qui vont d’un risque faible à élevé en fonction du nombre de consommations hebdomadaires. Par exemple, un risque faible correspond à 1 ou 2 verres standards par semaine. Toute une différence dans le message !
Mais qu’est-ce que ça veut dire tout ça ? Est-ce qu’on doit vraiment réduire notre consommation d’alcool pour être en bonne santé ? Au fond, ce qu’on aimerait savoir pour prendre une décision éclairée, c’est ce qui est clairement démontré scientifiquement. C’est ce qu’on cherchera à faire dans cet épisode.
CRÉDITS :
Animation et production : Eve Beaudin, journaliste
Invité : Dr Stéphane Perron, médecin-conseil à l’Institut National de Santé publique du Québec (INSPQ) et expert en évaluation du risque
Réalisation : Claudie Fortier St-Pierre
Recherche : Fanny Rohrbacher
Mixage sonore : Jonathan Doyon
Le Détecteur de rumeurs, une production de l’Agence Science-Presse soutenue par le Scientifique en chef du Québec, les Fonds de recherche du Québec et le Bureau de coopération interuniversitaire.
POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE SUJET :
Visitez le site web du Centre canadien sur les dépendances et l’usage des substances (CCDUS), consultez leur résumé grand public, lisez leur document intitulé Risque à vie de décès et d’invalidité attribuables à l’alcool qui explique leur démarche reposant sur une modélisation mathématique ou explorez leur examen des données probantes.
Découvrez cet article de notre collègue Valérie Borde, journaliste scientifique à L’Actualité qui explique que l’établissement de « repères » est une tendance récente à l’échelle internationale, adoptée par plusieurs pays comme la France, le Royaume-Uni ou l’Australie, et « qui vise à informer la population de ce que disent les études sur l’alcool, plutôt que de leur dire quoi faire ».
Explorez les Données sur la consommation d’alcool au Québec rapportées par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Ce rapport de recherche fait un portrait des croyances de la population québécoise sur divers aspects liés à la consommation d’alcool.
En septembre 2023, Éduc’alcool lançait sa nouvelle campagne automnale : Se
questionner, c’est trouver sa juste mesure qui vise à susciter des réflexions des individus quant à leur propre
consommation d’alcool.
Lisez deux articles de l’Agence Science-Presse à ce sujet: Alcool :4 raisons pour lesquelles des scientifiques se contredisent et Grossesse et alcool, un cocktail dangereux.