Les réseaux sociaux sont devenus un terrain privilégié pour les "débats" et l’information, particulièrement pour les jeunes générations. Mais ces plateformes sont également des lieux où prospèrent les discours climato-sceptiques. Derrière les likes et les partages, une forme de climato-dénialisme se développe, mais comment l’expliquer ? Qui sont les acteurs qui le propagent et quelles stratégies utilisent-ils ? Quels mécanismes permettent à ce phénomène de perdurer et de se diffuser ? Face à cette montée de la désinformation, comment contrer efficacement le climato-dénialisme ?Dans cet épisode, nous analysons le rôle des réseaux sociaux, et en particulier de X, dans la propagation des contenus climato-denialistes. Nous recevons David Chavalarias, directeur de recherche au CNRS et au Centre d’analyse et de mathématiques sociales (CAMS) de l’EHESS, ainsi que directeur de l’Institut des systèmes complexes de Paris Île-de-France. Il nous présente les résultats de ses recherches et son rapport intitulé "Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme : Deux années d’échanges sur Twitter".Ouvrages de David Chavalarias :- Toxic Data : Comment les réseaux manipulent nos opinions (2022)- Déterminismes et complexités : du physique à l’éthique