Elle ne savait pas que c’était impossible.
Alors Hélène de Tayrac l’a fait !
Elle a créé et organisé le premier salon de la plongée à Paris, en 1999.
Deux ans plus tard, elle a déménagé son salon vers un gigantesque hall d’exposition de la porte de Versailles.
Elle a installé une piscine dans le salon, pour des baptêmes de plongée et des initiations à diverses activités.
Et elle a recommencé, d’année en année, grandissant, accueillant toujours plus d’exposants et de visiteurs.
Elle a même su laisser passer la « tempête covid » puis rebondir et repartir de plus belle.
Bel accomplissement pour une femme, dans le milieu très masculin de la plongée, qui était à l’époque plus une professionnelle de la communication que de la plongée.
Les chiffres parlent : dans quelques semaines, les portes du 25e Salon de la Plongée ouvriront à Paris.
Pour beaucoup, c’est LE rendez-vous annuel qui permet à la communauté francophone de passionnés de plongées en tous genre de se retrouver. On y croise des clubs de plongées ou des organisateurs de voyages ou croisières, on y découvre des destinations de rêve pour aller plonger ou des associations et évidemment on visite les stands des fabricants et vendeurs de matériel.
Alors pour tout ce qu’elle a accompli et pour savoir qui se cache derrière cet événement que nous aimons tant : nous avons lancé l’invitation à Hélène de Tayrac qui, avec une grande gentillesse, a dégagé du temps dans une période pourtant chaude pour elle, le salon approchant à grands pas.
Une rencontre inspirante avec une membre du Women Divers Hall of Fame
En 2020, Hélène de Tayrac a été intronisée au Women Divers Hall of Fame. Son parcours de plongeuse et ses actions pour la promotion de l’activité au travers du salon ont ainsi été récompensé.
Et c’est d’ailleurs Nathalie Lasselin qui a parrainé sa candidature au Hall of Fame, Nathalie qui est la marraine de la 25e édition du salon et que vous retrouverez très prochainement en interview sur notre podcast.
Nous avons aussi découvert qu’Hélène est photographe et vidéaste sous-marine. Elle fait d’ailleurs partie du jury de notre concours photo, Manaan.
Des difficultés d’être une femme…
On l’a dit et on le sait, la milieu et l’industrie de la plongée sont globalement très masculin. Ca change petit à petit, on voit de plus en plus de femmes, monitrices dans les clubs, plongeuses et scientifiques dans des organisations de recherche ou encore chez les fabricants de matériel.
Mais ce n’était pas le cas il y a 25 ans, quand Hélène a commencé à travailler sur son projet de salon.
A cette époque, par exemple, on ne trouvait pas de combinaisons de plongée conçues pour les femmes.
Le chemin parcouru est énorme.
… à l’avantage d’être une femme !
Hélène l’affirme : elle n’aurait pas pu faire ce qu’elle a fait si elle avait été un homme. Certes elle a dû faire ses preuves, bien davantage que si elle avait été un homme, mais ça lui a aussi permis d’éviter les guéguerres d’égo. Pendant que les hommes sont occupés à faire la compétition entre eux, elle fait ses affaires et suit sa route.
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