Mar 13 2025 3 mins 421
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Après la cyberattaque massive qui a frappé le réseau social X le 10 mars, plusieurs entreprises et institutions françaises ont à leur tour été visées par une vague de cyberattaques. Le groupe de hackers pro-russe NoName05716 a revendiqué ces actions, qui prennent essentiellement la forme d’attaques DDoS (déni de service), visant à saturer les sites internet pour les rendre inaccessibles.
Dans la matinée du 11 mars, des rumeurs ont circulé sur une possible cyberattaque contre Bouygues Telecom. L’opérateur a rapidement précisé qu’il s’agissait d’un simple incident technique, survenu entre 5h et 7h, et non d’une attaque malveillante. Une coïncidence troublante alors que, dans le même temps, plusieurs sites institutionnels et d’entreprises françaises subissaient bel et bien des cyberattaques.
Le collectif NoName05716 a annoncé, dès lundi soir, son offensive contre la France, évoquant des représailles aux déclarations du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, ainsi qu’au gel des avoirs russes destinés à financer l’aide à l’Ukraine. Depuis, de nombreux sites ont été fortement ralentis ou rendus inaccessibles. Parmi les cibles figurent des entreprises comme Sopra Steria, Vinci, SAFT, France Télévisions Publicité et l’éditeur de jeux vidéo Microids. Plusieurs départements, dont ceux des Bouches-du-Rhône, de Loire-Atlantique, de Seine-Maritime, du Nord et de Moselle, ont également été touchés. Le groupe NoName05716 n’en est pas à son coup d’essai. Déjà connu pour ses attaques contre des villes comme Nice et Marseille, il s’attaque régulièrement à des infrastructures en Europe et en Amérique du Nord.
Ces attaques DDoS consistent à inonder un site de requêtes simultanées, jusqu’à le rendre inutilisable. Si elles ne compromettent pas directement les données sensibles, elles perturbent fortement le fonctionnement des services en ligne. Dans un contexte géopolitique tendu, et alors que la France renforce son soutien à l’Ukraine, ces offensives pourraient se multiplier dans les semaines à venir. Un signal d’alerte pour les entreprises et les institutions françaises, qui doivent redoubler de vigilance face aux menaces cybernétiques.
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