May 28 2024 5 mins
C’est une petite ville de Seine-Saint-Denis qui s’étend sur un peu plus de 4 km2. Coincée entre l’aéroport du Bourget, à l’Est, et le parc Georges Valbon, à l’Ouest, Dugny est depuis longtemps à l’ombre de ses voisines, La Courneuve et Le Bourget. Alors, quand Paris a remporté l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, la ville de Dugny a saisi l’occasion pour tenter de se démarquer. Certains élus ont d’abord espéré y construire le village olympique. Mais pour une commune de seulement 10 000 habitants, cela revenait à voir sa population multipliée par deux ; le pari était trop risqué.
La ville accueillera donc une sorte de village des athlètes bis : un village des médias, où 1 500 journalistes et techniciens poseront leurs valises pendant la compétition. Un tout nouveau quartier est sorti de terre pour les accueillir, au sud de la commune. A la fin des Jeux olympiques et paralympiques, en septembre, ces infrastructures seront transformées et près de 1 500 appartements seront proposés à la location ou en accession à la propriété. De quoi amener de la mixité sociale à Dugny, composée à 77 % de logements sociaux, espère Quentin Gesell, le maire (divers droite) de la commune.
Mais cette perspective inquiète certains Dugnysiens, qui craignent de voir leur commune se gentrifier et redoutent une saturation des infrastructures, notamment des transports. Néhémie Ntoya est allée à leur rencontre pour cet épisode du podcast « Terrains de Jeux ».
Un épisode de Néhémie Ntoya. Suivi éditorial : Adélaïde Tenaglia. Réalisation : Florentin Baume. Habillages et musiques : Amandine Robillard et Epidemic Sound.
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Ce sujet a été réalisé dans le cadre du projet « Terrains de Jeux », soutenu par Visa, partenaire mondial des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
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