Cette semaine, je rencontre Suzanne SYZ, créatrice de bijoux uniques. Suzanne est fascinée par l’intensité et la fragilité de l’unique. Sans doute parce qu’il a le goût de l’instant présent.
Tout a commencé comme ça : elle ne trouvait pas sur le marché, les bijoux qui lui plaisaient, qui soient précieux sans être guindées, élégants sans être conventionnels, pétillants sans être inconfortables. Alors, avec la collaboration d’un atelier genevois, elle s’est mise à concevoir les siens.
Sa vie dans le New York des années 80, à côtoyer Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat, Jeff Koons ou Julian Schnabel n’est sans doute pas étrangère à cette audace de créatrice.
Mais au-delà du plaisir de créer des bijoux uniques, comment expliquer leur influence sur les personnes qui les portent ? Suzanne répond que le bijou est justement fait pour cela, pour faire vibrer ce qu’il y a d’unique, de joyeux et de beau chez celles et ceux qui les portent.
Un beau bijou brille, mais il fait avant tout briller la personne qui le porte. On pourrait ajouter qu’inversement, c'est à la personne qui le porte d’apporter de l'éclat a un bijou qui n'en a pas.
Comment créer de l’unique sans se répéter ?
C’est la question de la semaine.