L'internationalisation du droit, thème central de la chaire d'études juridiques, n'est pas une catégorie comme le droit interne ou le droit international, mais un mouvement qui les transforment l'un et l'autre, l'un par l'autre, en créant une tension entre le relatif et l'universel. Devant l'échec de l'universalisme, qu'il s'agisse du marché, des droits de l'homme, de l'environnement ou du droit pénal, la tentation est de revenir à la conception traditionnelle du droit identifié à l'État. Mais face à la globalisation des flux (flux financiers et flux d'information), des risques (écologiques, sanitaires ou biotechnologiques) et des crimes (de la corruption au terrorisme), la réponse ne peut se limiter au droit national. D'où la recherche des conditions d'une internationalisation pluraliste qui ne renonce pas à la diversité des systèmes mais apprend à les ordonner autour de principes communs.
The internationalization of law, the central topic of the Chair of Legal Studies, is not a category like domestic or international law, but a movement that transforms one by the other, or one into the other, and creates tension between relativism and universalism. Considering universalism's failure (in the areas of the market, human rights, environmental law and criminal law), it would seem reasonable to prefer the traditional conception of law identified with the state. But domestic law cannot by itself cope with the globalization of flows (of money and information), risks (ecological, sanitary and biotechnological), or crimes (from corruption to terrorism). This is why the Chair's research into how to realize pluralist internationalization focuses on accepting diversity and finding ways to organize the various systems around common principles.
Les enseignements sont diffusés avec le soutien de la Fondation Bettencourt Schueller