Feb 08 2025 48 mins 5
Des machines plus intelligentes et plus créatives que le cerveau humain qui prennent le pouvoir ?
Hollywood s’est emparé de ce motif pour le décliner dans de nombreuses fictions, de l’assassin cyborg de « Terminator » aux intelligences artificielles de Matrix, en passant par les répliquants androïdes de « Blade Runner », ou encore, bien sûr, H.A.L., l’ordinateur de « 2001, l’Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick, sans doute la première fois qu’une intelligence artificielle « crédible » apparaît sur le grand écran.
Verra-t-on bientôt des films écrits voire réalisés par une IA ? Fera-t-on appel à des actrices et des acteurs de pixels ? Pourrait voir Marilyn Monroe apparaître dans le nouvel opus de la franchise James Bond, ou Cary Grant donner la réplique à Juliette Binoche dans une comédie romantique ? C’est de la science-fiction, mais plus tout à fait.
On ne peut pas encore vivre sur Mars, mais l’intelligence artificielle est une planète à part entière qui nous fait miroiter dès aujourd’hui des promesses très concrètes. Un monde dont on peine à dessiner les contours tant son évolution est rapide. Ses possibilités semblent infinies, tout autant que les inquiétudes - éthiques, financières et sociales, épistémologiques - qu’elle suscite.
Pour en parler avec nous :
- Elizabeth Le Hot, directrice générale de l’Adami (Société civile pour l’administration des droits des artistes et musiciens interprètes)
- Rodolphe Chabrier, président et co-fondateur du studio d’effets visuels McGuff
- Nicolas Guyon, journaliste et formateur en I.A., créateur du podcast « Comptoir I.A. »
- Philippe Loranchet, journaliste spécialisé dans les nouvelles technologies.
Remerciements :
- Louis Laborelli (INA)
- Didier D’abreu et Axelle Ropert (SRF)
- Sabine Le Stum (SCA, scénaristes de cinéma associés)
- Bernard Benoliel (Cinémathèque française)
- Stanislas de la Livonnière (Parisien)
- Anne Bouvier (Adami)
- Jean Cedro (Les Échos).