Mar 16 2025 57 mins 2
En 2023, 595 305 animaux ont servi dans des expériences scientifiques en Suisse. En grande majorité des souris, mais aussi des rats, des poissons, des lapins, des cochons et des singes. Ces «modèles animaux» sont au coeur de la recherche biomédicale, pour comprendre les maladies ou mettre au point de nouveaux médicaments. L’utilisation des animaux soulève des problèmes éthiques et présente un certain nombre de limites scientifiques: les résultats obtenus sur les animaux ne sont pas toujours transposables à l’humain. De plus, ces recherches sont longues et coûteuses. Les scientifiques doivent mettre en oeuvre la méthode des 3R (reduce, refine, replace), à savoir réduire le nombre d’expériences, les améliorer et les remplacer par des méthodes de substitution sans animaux. Parmi ces alternatives, les organoïdes, dérivés de cellules souches et capables d’imiter le fonctionnement d’organes humains sont prometteurs. Pourquoi ces méthodes peinent-elles à s’imposer?
Production : Raphaële Bouchet
Réalisation : Matthieu Ramsauer
Les invité.es:
Christine Clavien
Éthicienne, professeure à la faculté de médecine de l’université de Genève, et membre de la commission nationale d’éthique.
&
Edwin Louis-Maerten
Vétérinaire et bioéthicien de formation. Assistant de recherche et d'enseignement à l'université de Bâle.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.