Après avoir parlé en détail du Messie, Ésaïe revient à la situation des exilés à Babylone. L'expérience du peuple de Dieu, symbolisé par la ville de Jérusalem, est comparée à celle d'une femme stérile (1), d'une veuve (4) ou d'une femme abandonnée dans sa jeunesse (1, 6), personnes très vulnérables dans la société d'antan. Jérusalem est en ruine depuis des décennies, et le peuple a l'impression que Dieu l'a abandonné à cause de son péché. Or Dieu, qui n’a jamais eu l’intention d’abandonner son peuple, lui redit qu’il l’aime d’un amour et d’une compassion éternels. Non seulement il le rachètera à ceux qui l’ont pris en esclavage, mais ce peuple reconstruira son pays, dont le territoire sera plus grand qu'avant (2-3). Comme bien d’autres déclarations prophétiques, celle-ci présente plusieurs niveaux d'accomplissement. (...)