Mar 03 2025 5 mins 1
Comment un Dieu d’amour peut-il envoyer des fléaux comme « signes » de son action (1) ? Comment peut-il ordonner qu’on raconte qu’il s’est « joué des Égyptiens » en plaçant « ses signes au milieu d’eux » (2, litt.) ? Les Israélites n’ont-ils pas mieux à transmettre à leurs enfants ? Au début de la confrontation, le pharaon donnait le ton et regardait de haut le « Dieu des Hébreux » qui demandait la libération de son peuple : « Qui est l’Éternel, pour que j’obéisse à ses ordres en laissant partir Israël ? » (Ex 5.2) D’ailleurs, si Israël est esclave, ne serait-ce pas le signe que son Dieu est impuissant ? Alors l’Éternel doit hausser le ton : « Jusqu’à quand refuseras-tu de t’humilier devant moi ? » Puis il ajoute, pour la septième et dernière fois : « Laisse partir mon peuple... » (3). Toutefois, le pharaon n’a pas l’habitude d’obéir. Même si ses serviteurs, voyant le danger, lui répètent l’ordre de l’Éternel (7), dans son orgueil, il s’endurcit encore plus... À travers les fléaux, Israël apprend à connaître l’Éternel (2). (...)